lundi 8 avril 2013

«Un flic, une balle» : mépriser les forces de l'ordre

Les vives discussions suscitées par ma première chronique m’invitent déjà à déroger au rythme mensuel de publication que je m'étais proposé d'observer. Je m’attarderai ici à deux événements récents, à la suite desquels on a vu, encore une fois, avec quel mépris certains savent traiter nos forces policières.

Que feriez-vous, si c'était votre portrait?

Jennifer Pawluck, 20 ans, est arrêtée par le Service de police de la Ville de Montréal après avoir diffusé sur les réseaux sociaux la photo d'une affiche de très mauvais goût, où l’on représente le chef des communications du corps de police, Ian Lafrenière, le front transpercé d’une balle de fusil. On accuse cette jeune anarchiste de menaces et d’incitation au meurtre envers Monsieur Lafrenière.

On conviendra que cette image, à elle seule, n’est peut-être pas suffisante, du moins au sens de la loi, pour condamner ainsi la jeune femme, d’autant plus qu’elle n’est pas l’auteure de l’affiche. C’est d’ailleurs ce qui explique toute la fortune, sur les blogues et réseaux sociaux, des complaintes effarouchées des médias gauchistes : mais de quel droit peut-on, nous disent-ils au bord des larmes, condamner un citoyen pour avoir capté et diffusé une simple photographie?

Mais l’histoire ne s’arrête pas là : il faut ajouter, pour se faire un juste portrait de la situation, que la jeune délinquante a déjà été arrêtée à trois reprises lors de violentes manifestations étudiantes. Il faut ajouter encore qu’elle a publié plusieurs autres images de même farine, dont celle-ci :

Et l'on ose dire que ce sont les policiers qui sont brutaux!

Plus on fouille ce dossier, plus on se rend compte que nous avons affaire à une récidiviste notoire, qui n’a aucun scrupule à souhaiter ouvertement et publiquement la mort – la mort, rien de moins! – de nos agents de la paix, des citoyens exemplaires, dévoués à la communauté, au respect des lois et des institutions. N’en déplaise aux apôtres de la liberté d’expression, ce n’est pas le genre de discours que l’on tient à la légère. Les jeunes contestataires nous battent sans cesse les oreilles avec leurs histoires de brutalité policière; mais parlez aux policiers, allez sur le terrain, et vous verrez bientôt que cette prétendue brutalité n’est qu’une juste réplique à la barbarie des manifestants, qui provoquent et menacent sans cesse les forces policières et désobéissent aux lois. Cette histoire a le mérite de nous montrer au grand jour le genre de discours haineux et dépravés qui habite la psyché de ces jeunes révolutionnaires. Comment les policiers peuvent-ils incarner la loi et le respect – bref, faire leur travail – s’ils demeurent les bras croisés devant tout cela? Jennifer Pawluck mérite ce qui lui arrive.

Sous des airs inoffensifs, un discours pernicieux, un symbole de violence.

Il en va de même d'un professeur de philosophie du Collège de Maisonneuve, qui s’est vu confisquer par les forces policières la tête d’un costume de panda, qu’il avait l’habitude de porter lors des manifestations. Les lois municipales indiquent pourtant, en toutes lettres, que le port du masque lors des manifestations est interdit. À bien y réfléchir, on s’étonne que les policiers aient attendu si longtemps avant de se saisir de cet objet illégal. Mes bienveillants critiques m’objecteront sans doute que ce costume de panda est inoffensif, qu’il est, pour reprendre leurs termes, le symbole d’une révolte pacifique, ludique et festive. Une révolte pacifique? Qui ne peut voir que cette idée même est contradictoire? Mais ne soyons pas dupes : derrière le costume enfantin, derrière une adroite rhétorique aux prétentions pacificatrices, derrière le masque du panda, se cache un discours pernicieux, qui invite à la délinquance, à la dissension, à la désobéissance, à la révolte, à la violence, à la haine. Cet «Anarchopanda» mérite ce qui lui arrive.

De toute évidence, le non-respect de toute forme d’autorité est devenu un symptôme récurrent de notre société malade, comme le montrent avec éloquence ces deux anecdotes. Cela est triste à dire, mais il n’est guère surprenant de voir ceux-là même qui m’accusent d’avoir été l’auteur de «propos haineux» se porter aussitôt à la défense de ces criminels...

vendredi 5 avril 2013

Louise Harel à la mairie : la fin de Montréal ?

Chers amis,

Je me porte mieux et je me fais un devoir de reprendre ma plume afin de défendre Fidele Benelli, nouveau journaliste-citoyen du petit groupe de catholiques militants que je préside fièrement.

Permettez-moi de résumer la situation dans laquelle je rédige ce billet: une vague de mécontentement s'est manifesté dans les commentaires du précédent article. Ces commentaires étaient majoritairement rédigés par des femmes gauchistes.

Pour vous prouver définitivement pourquoi vous avez tort, j'ai décidé de prendre l'exemple des dérapages d'une femme en politique. Je n'ai pas eu à aller bien loin, j'ai choisi Louise Harel, qui a annoncé récemment qu'elle se porterait candidate à la mairie de Montréal.

Louise Harel: séparatisme et étatisme à la ville de Montréal

Avec sa mollesse toute féminine, la campagne de Louise Harel n'ira pas bien loin...

Afin de rendre le milieu de la construction plus compétitif, Louise Harel a eu le réflexe de tout bon gauchiste, c'est-à-dire d'augmenter la taille de l'État, afin de rendre les citoyens plus dépendants envers celui-ci. Elle propose ainsi que l'administration municipale montréalaise possède sa propre usine de fabrication d'asphalte !

Pourtant, il est évident que ce n'est qu'en laissant agir le marché librement que la compétition peut être saine et les prix être les plus avantageux pour les citoyens. Nous avons besoin de moins d'interventions étatiques. Bon sang ce n'est pourtant pas bien complexe à comprendre !

Ce réflexe maternel du nanny-state, de l'État omniprésent dans tous les aspects de la sphère publique et privée est celui de la gauche toute entière. Il faut repenser la politique et y expurger ces idées qui ne sont pas faites pour la sphère publique de notre société.

Dans tous les cas, la prise de pouvoir par Louise Harel serait une catastrophe pour notre métropole et la conduirait vers les bas-fonds.

Bien sûr, il y a des exceptions, même si en définitive c'est l'homme qui doit détenir la balance du pouvoir. Ce ne sont pas toutes les femmes qui sont uniquement gouvernées par la passion et inaptes à occuper une place dans la sphère publique. (Je rappelle que j'ai soutenu sans aucune nuance la candidature de Marine Le Pen à la présidence de la France et celle de Sarah Palin aux États-Unis.)

D'un autre côté, certains hommes sont remplis de mollesse toute féminine et sont incapables d'occuper des fonctions politiques. (Qu'on pense à Gérald Tremblay ou à André Boisclair par exemple.)

Plusieurs personnes qui ont commenté le dernier article de notre blogue n'ont visiblement pas saisi ces nuances. J'ose croire qu'ils ont les capacités intellectuelles de comprendre cela.

Vers une nouvelle société plus efficace

En définitive, c'est l'homme qui doit détenir la balance du pouvoir

Notre société entière doit séparer ce qui est du domaine masculin de ce qui appartient au domaine féminin. 

C'est pour cela que la quasi-totalité des femmes doivent être écartées de la sphère publique: elles risquent d'entraîner la société en entier dans le ravin, comme Eve l'a fait avec l'humanité. Nous payons encore les conséquence de ce péché originel.

En séparant la sphère publique masculine de la sphère privée féminine, nous ne nous en porterons que mieux : les hommes exerceront les fonctions que la nature leur a attribué dans la sphère publique, tandis que les femmes seront libérées.

Je tiens à rappeler aux féministes que la femme est esclave dans la société actuelle (de la mode, de la sexualité). Nous voulons la libérer en la mettant dans la place que la nature lui a assigné: la sphère privée. C'est là seul où elle peut s'épanouir pleinement.