mardi 9 novembre 2010

Un retour en force: L'ADISQ se regarde le nombril.

Bonjour chers blogueurs,

ce matin, j'effectue un retour en force! Désolé de n'avoir pu être plus présent ces derniers temps et de n'avoir pu soutenir mon collègue Jacques. Qui, on peut l'avouer, est entré dans une croisade. Une croisade où il se retrouve bien seul! Peu importe l'antagonisme auquel nous ferons face, la Vérité demande à être connue, plutôt que de demeurer dans le dogme socialisant et nationalisant de la nation canadienne française, dite québécoise.

Or, ce matin, je ne continuerai pas sur le chemin de la croisade. Je désire plutôt vous parler d'un sujet chaud, qui date d'à peine quelques jours. Par contre, au lieu de vous parler du pompeux gala où ces artistes se tapent mutuellement dans le dos pour se féliciter, je désire vous parler de la façon que la meute montréalaise a réussi, encore une fois, à se servir du gala pour faire son auto-promotion.


Gala de l'ADISQ: On se regarde le nombril.

Ça suffit de regarder ces artistes organiser un gala en leur propre honneur. Et, en grand mélomane que je suis, je ne peux m'empêcher de m'insurger contre la totale redondance que nous a servi ce gala. Partout dans les médias politiquement correct, où on bénéficie d'une passe média et où on doit licher le cul des artistes, on parle sans cesse du renouveau artistique et musical du Québec. Ce n'est que de la foutaise. La preuve? On a repris deux fois la même chanson de merde du groupe qui s'appelle les Trois Accords, dans le même gala! Est-ce que les artistes québécois produisent si peu de musique qu'ils se doivent de rejouer la même cassette ad vitam aeternam? Je crois que non. Alors, pourquoi diantre avoir joué deux fois en si peu de temps la même chanson? Le répertoire de musique canadienne française est suffisamment vaste, et étoffé, que nous aurions pu avoir, au moins, un plus grand aperçu de notre culture musicale. Eh non. Encore le même réchauffé.


Maxime Landry en compagnie de Julie Snyder: Son protégé a tout rafflé...

Par exemple, il suffit de regarder la présence sur-représentative de la machine à produire des artistes connue sous le nom de Star Académie. Comment un artiste faisant des reprises ("covers") peut-il être considéré dans un tel gala? À mes yeux, Maxime Landry ne méritait aucun trophée, ni aucune nomination. D'une part, il n'est pas une découverte - il est apparu à la télévision pendant une saison complète sur une station diffusée partout au Québec - et d'autre part, il ne fait que des reprises, à part une chanson. Et c'est cette chanson qui sert de prétexte à justifier pourquoi il devrait gagner. Encore de la foutaise.

Enfin, plutôt que de frapper seulement sur Star Académie, il faut également regarder du côté de nos "jeunes" artistes. On nous parle de Dumas, Yann Perreault et Vincent Vallières comme du renouveau, alors que cela fait à peu près 10 ans qu'ils sont tous dans le métier - et reconnus! Ce n'est pas ce que j'appelle du renouveau. Ensuite, reste Coeur de Pirate et d'autres. Si elle ne chantait pas, peut-être qu'on pourrait apprécier. Elle entre dans la même catégorie que Pierre Lapointe, qui parle très bien notre langue, mais se donne un accent prétentieux lorsqu'il chante. D'ailleurs, ce n'est qu'une copie féminine de Pierre Lapointe. Des voix bizarres, des textes cryptiques et du piano en abondance... D'autres médias nous parlent qu'en anglais, elle aurait une voix plus chaude. Tient donc, aux dernières nouvelles l'intonation, le timbre et la modulation d'une voix NE CHANGE PAS selon la langue.

Je souhaite simplement terminer sur une note un peu plus légère. L'habillement de Bernard Adamus était réellement magique!

Au revoir!
André

1 commentaire:

  1. Très content de ton retour André !

    Tu soulèves de très bon points avec ton article contre les artistes gauchistes montréalisant.

    Ce gala était tellement honteux que je n'ai pu l'écouter que quelques instants. Je te félicite de ta ténacité, toi qui l'a visionné en intégralité !

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