samedi 6 novembre 2010

Départ de Richard Bergeron : la renaissance de Montréal ?

Richard Bergeron, avant son expulsion du Comité Exécutif !
Je vais être franc: je n'aime pas Gérald Tremblay. Je n'aime pas ce qu'il fait de Montréal, ou plutôt ce qu'il n'en fait pas. Il est trop naïf. Vous vous en douter bien, je n'aime pas non plus Richard Bergeron et ses idées, je l'ai déjà suffisamment écrit.

Je n'ai pas aimé l'idée du maire Tremblay de promouvoir l' « ouverture » avec l'opposition séparatiste et gauchiste qui siège à l'Hôtel de ville. La tentative de faire de Richard Bergeron un collaborateur était vouée à l'échec. Cet homme est trop têtu pour se plier aux exigences hiérarchiques qu'impose l'exercice du pouvoir. De plus, le faire entrer au comité exécutif est comme faire entrer le loup dans la bergerie: comment un homme aux idées aussi à gauche peut s'entendre avec les membres de l'administration Tremblay, qui est nettement plus près du bon sens ?

Le personnage m'a quand même plu sous certains aspects: lorsqu'il mentionne avoir donné une leçon à un piéton parce qu'il n'était pas au bon endroit, et que les femmes ne savent pas quoi faire de la puissance d'un moteur de voiture. Malheureusement, trop peu de gens ont le courage de s'exprimer ainsi au Québec. Il se rapproche de Rob Ford, le nouveau maire de Toronto, sur ces points, mais Richard Bergeron est malheureusement beaucoup trop à gauche pour lui ressembler davantage.

Plus fondamentalement, c'est Gérald Tremblay qui a été élu, et c'est donc lui qui doit exercer le pouvoir.  Lui seul aura, peut-être, le courage de couper la gorge aux syndicats qui gangrènent l'administration de la ville.  Gérald Tremblay pourra faire preuve de maturité et d'assumer le rôle que l'échangeur Turcot doit jouer au sein du réseau routier de la province. Le futur échangeur Turcot est fait pour qu'il y roule des voitures, pas des vélos ou des trottinettes solaires !

Richard Bergeron ne prendra jamais le pouvoir. Tout le monde le sait. La gauche et l'islam sont, fort justement, mal vus par les Montréalais lui empêcheront de prendre le pouvoir à Montréal. Mais qui pourra occuper le poste de maire à Montréal dans l'avenir ? Denis Coderre ? J'y réfléchie toujours.

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