Michel Brûlé et son programme politique: un peu de bon, beaucoup de mauvais

Michel Brûlé veut faire de la politique...

Michel Brûlé a dévoilé son programme électoral lundi dernier. Ce fanatique-séparatiste a, bien entendu, inclus plusieurs idées séparatistes, gauchistes et immorales au sein de ce programme. Je n’aime pas du tout Michel Brûlé, parce qu’il cherche à détruire le Canada et qu’il est mégalomane, ayant une opinion de beaucoup supérieure à ses capacités réelles.

Néanmoins, je vais passer en revue les idées du fondateur des éditions des Intouchables, parce qu'il a le mérite de proposer des idées nouvelles, dont quelques unes sont issues des valeurs de la droite, ce qui le différencie grandement de l'illustrissime François Legault, tant vanté par les médias gauchistes.

Les erreurs de Michel Brûlé

Tout d'abord, ce serait une grave erreur pour le Québec de se séparer du Canada. Ce serait encore pire si cela se faisait de façon complètement illégitime, soit en n'ayant pas recours à une consultation populaire. D'ailleurs, le peuple québécois ne donnera jamais son accord à la destruction de notre pays.

L'éditeur propose aussi de déboulonner la statue de la reine Victoria, ce qui sera aussi une erreur très grave, ce geste s'attaquant symboliquement au lien qui unit la monarchie britannique avec ses sujets. Les balises morales au Canada seraient ainsi dissoutes, et nous ne vaudrions pas mieux que la France à ce sujet, pays régicide. (J'ai montré les liens entre la moralité canadienne et la monarchie britannique dans cet article.)

Il propose aussi d'autres mesures immorales, ce qui est caractéristique d'un gauchiste. Ainsi, Michel Brûlé veut légaliser la prostitution et la marijuana. Un homme véritablement de droite proposerait plutôt des mesures pour moraliser la population: c'est-à-dire l'interdiction de l'avortement et le renforcement de l'institution traditionnelle du mariage (interdiction des « mariages » gais et du divorce).

Mais, quelles sont donc les mesures intéressantes proposées par cet individu ?

Les pistes de solution pour le Québec

« Il faut sortir de ce Québec aux valeurs staliniennes si on veut avancer. » - Michel Brûlé

Là-dessus, Michel Brûlé a parfaitement raison ! Il n'est pas totalement gauchiste...

Du côté de la santé, ses propositions d'instaurer un ticket modérateur et d'abolir le système d'assurance médicament est un pas dans la bonne direction. Cependant, il faudra plus que cela pour sortir le Québec du stalinisme ! C'est la totalité du système de santé qu'il faut privatiser, afin de garantir aux Québécois le meilleur prix et une qualité de service optimale.

La solution que l'éditeur propose pour la justice est plus qu'intéressante: remplacer les juges par des « aînés reconnus pour leur sens de la médiation ». Il s'agit d'un excellent moyen de faire le ménage  au sein de la magistrature, et de se débarrasser des juges actuels. Ceux-ci sont plus souvent qu'autrement des petits bureaucrates élevés dans un système d'éducation gauchiste, dont ils partagent les pseudo-valeurs (lire: le manque de moralité)  et qui se plaisent à mettre des criminels en liberté. Il existe des juges qui cherchent à protéger les honnêtes citoyens des criminels en les mettant en prison longtemps, mais ils sont malheureusement trop peu nombreux.

Cette mesure aurait aussi l'avantage de laisser une place importante aux aînés au sein de notre société, plutôt que de les marginaliser en les entassant dans des hospices et des mouroirs. Les aînés sont plus moraux que les générations qui les ont suivies. En effet, les jeunes générations ont rejeté massivement le catholicisme et la moralité pour se réfugier dans le vice et les plaisirs frivoles.

Il est dommage que Michel Brûlé propose plusieurs mesures tape à l'oeil et ridicules (telle la réglementation des salaires dans le domaine de la construction). Le grand nombre de ses erreurs nuit à son message, où sont présents des pistes de réflexion intéressantes.

Bien que je ne sois pas d'accord avec lui sur de nombreux points, Michel Brûlé amène cependant de nouvelles idées au débat public, plutôt que de remâcher les vieilles idées gauchistes, comme le font le PQ et Québec Solidaire, ou encore de les diluer un peu, comme le font François Legault et le Réseau Liberté-Québec.

À quand une vraie droite ?