lundi 10 janvier 2011

Réponse à Papitibi, blogueur gauchiste

La gauche n'est pas de taille pour affronter la droite !
Un des commentaires laissés à propos de mon article sur le Bye Bye 2010 sur ce blogue était un lien vers un article au sujet de ma critique sur cette émission.

Je laisse plusieurs commentaires médiocres sans réponse, ceux-ci démontrant eux-mêmes leurs errements sans que le besoin d'intervention de ma part ou d'un autre de mes collaborateurs ne se fasse sentir. 

Ce commentaire d'un certain Papitibi m'a paru en partie pertinent, malgré la condescendance injustifiée à mon égard et le mépris profond qu'il semble avoir pour tout ce qui est de droite ou s'en réclame comme tel. Je lui pardonne néanmoins, car outre les propos infondés et ceux issus d'une idéologie gauchiste et socialiste dépassée, plusieurs pistes de réflexions intéressantes sont soulevées par cet article.

Aussi, l'auteur m'a complimenté à propos de mon français écrit. Je lui rends la pareille, malgré la présence de quelques petites fautes et de jeux de mots très douteux de sa part. Papitibi a valorisé ma maîtrise de la langue française en la comparant à celle de plusieurs commentateurs de la droite et de la pseudo-droite, comme je l'appelle. Ce blogueur sera sans doute ravi de lire ce que j'ai écrit sur le Réseau Liberté-Québec, dont je me dissocie totalement (par exemple ici et ici). Les membres de cette organisation sont, entre autres par leur manque d'éducation, une honte pour la vraie droite.

La faiblesse du français écrit n'est pas typique de la droite, à gauche aussi de nombreux blogueurs et commentateurs sont incapables de bien écrire. Il nous arrive à tous de faire des fautes, mais pour certains cela témoigne de l'échec profond de notre système d'éducation. C'est, à mon avis, avant tout un problème générationnel, et à voir les commentaires laissés un peu partout sur Internet, on voit que l'enseignement traditionnel était de loin supérieur à celui issu des différentes réformes mises en place par les bureaucrates québécois. Il ne s'agit pas de l'échec de la droite, mais, une fois de plus, de l'échec de l'État québécois.

La moralité

Sur la question de la moralité, Papitibi a pleinement raison, la Christian and Missionary Alliance est aussi l'un des « phares » de la moralité au Canada. Bien que profondément catholique, je suis un homme ouvert qui reconnaît le rôle des autres églises chrétiennes dans la lutte pour la moralité au sein de notre pays. Je nuance donc mon propos sur l'Église catholique, mais notez bien qu'au Québec la mouvance évangélique est beaucoup moins importante qu'ailleurs au pays, faisant en sorte que l'Église catholique est pratiquement seule. Mais bon, il semble bien que la propagande séparatiste a fini par m'aveugler moi aussi et à m'empêcher de voir le reste du Canada ! 

Néanmoins, vous aurez compris mon propos voulant que le reste de la société civile ne participe pas à la moralisation de notre pays, bien au contraire.

La nature de l'autorité

Le blogueur a aussi ouvert une piste intéressante sur la nature de l'autorité. Il m'a aussi, bien injustement, accusé de respecter l'autorité, tant à Québec qu'à Ottawa, parce que j'étais politiquement en accord avec ceux qui exercent les fonctions de premier ministre de notre province et de notre pays. Notez en passant que je préférais Mario Dumont et ses idées à Jean Charest. Cependant, vu la médiocrité des individus entourant le premier et sa politique trop ambigüe à mon goût envers les séparatistes, j'ai choisi de supporter Jean Charest, ce que je fais toujours.

Il est possible de critiquer celui qui exerce le pouvoir sans remettre en cause la légitimité de sa fonction. C'est ce que fait le Tea Party aux États-Unis avec le président Obama. Il est tout à fait admissible de remettre en question les politiques socialistes qu'il tente d'imposer aux États-Unis, mais on doit le faire sans ternir la fonction qu'il occupe.

Cependant, au Québec, les gauchistes critiquent Jean Charest comme s'il était le dernier des citoyens, ce qui est tout autre chose. Il est inadmissible qu'on puisse affirmer n'importe quoi sur le premier ministre sans avoir de preuve comme l'a fait Marc Bellemare. Il s'agit ici du mépris le plus profond de l'institution de premier ministre, mépris partagé par une grande partie des Québécois comme le montrent les sondages.

En tant que Canadien, je respecte le premier ministre de mon pays et la fonction qu'il incarne. Dans l'éventualité, très faible, du retour du Parti libéral du Canada au pouvoir, j'accepterai les résultats de l'élection s'ils sont légitimes. (J'exclue ici la formation d'une coalition séparatiste-socialiste-anti-démocratique et libérale.) N'étant pas aveuglé par les médias, j'exercerai de plein droit mon jugement envers les décisions que cet éventuel gouvernement rendra.

Réactions

Si jamais cela vous intéresse, vous pouvez lire l'article du blogueur gauchiste ici, en espérant qu'il se montre intègre et publie le lien vers ce présent article.

Tandis que ce blogueur gauchiste me lance le pot, un autre a exprimé un regard infiniment plus positif sur ce même article, je vous invite à le lire.

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